Amélie est passionnée par les gens. Elle aime s’intéresser à ce qu’ils vivent, ce qu’ils aiment, et elle se plaît à tracer d’eux un portrait nuancé. C’est pour cette raison qu’elle va débuter ses études en psycho-éducation. Sinon, elle adore la littérature québécoise, les films répertoires, nager, être dehors et dire oui à toutes les activités cool avec les gens qu’elle aime.
Les bonnes femmes sont laides derrière la tempête
Tu dis :
L’art d’être et de paraître, nous luttons pour ne plus devenir soi-même.
Les seins moulés et le regard blême, nous disparaissons dans la bataille des beautés éphémères
C’est la science qui hurle et les communications s’insurgent de ces vérités amères
Statuons. Nous sommes ces obsolètes statues qui crient pour un meilleur statut
Implacable.
Immuable.
Pathétiquement vôtre.
Qui es-tu
Qui es fucking tu
D’être et d’insinuer tant de mascarade
De te dissimuler derrière tes suicides rabaissés
Malheureux.
C’est tout ce que j’ai à te dire.
L’authenticité calcinée, tu t’es perdu dans la haine de nos égos
À travers les guerres et les déboires, tu as tout à dévorer
Tes bras qui prennent le zèle de frapper tout ce qui t’obsède
Cause de tes pensées, nous regrettons nos désirs, ces regards qui se déposent dans la profondeur de nos cœurs
Nous ne pouvons trouver repos que dans les univers langoureux, infâmes
Oublier les dérives des amours, de ces candeurs trop bien grandies
Tremblantes.
Nous avons inversé les rôles
Tu as les genoux écorchés et c’est nous qui en succombons.
Tu as perdu la course et nous perdons le contrôle
Car nous sommes laides derrière tes tempêtes, le cœur assujetti à tes faibles lueurs
Je t’en remercie.
– Amélie, le 27 juillet 2020